lundi 13 avril 2015

Lancement d’un projet pour la promotion des droits des femmes


Un projet d’appui à la promotion des droits des femmes dans les régions de Kolda et Sédhiou (sud) et mis en œuvre par le Réseau africain pour le développement intégré (RADI) a été lancé, samedi, a constaté l’APS.
D’une durée de deux ans, ce projet est une extension du projet de promotion des droits des femmes rurales par le déploiement des para juristes et mis en œuvre à Ziguinchor et Oussouye.

La cérémonie de lancement a été marquée par une rencontre de planification participative des principales activités en présence des acteurs de la société civile et des partenaires locaux.

Mis en œuvre en partenariat avec l’Association CASADES (Comité d’appui et de soutien au développement économique et social en Casamance) et l’antenne régionale du Réseau SiggilJigen à Sedhiou, le lancement du projet a été précédé d’une formation de trois jours des relais sur les droits des femmes et des filles.

Il s’agira pendant toute la durée du projet d’aller vers les communautés à la base pour véhiculer des informations juridiques relatives aux droits des femmes.

‘’Ce projet qui sera mis en œuvre dans les régions de Kolda et Sédhiou sera précédé par l’identification des personnes à partir des critères suivant : être engagé, disponible à travailler pour sa communauté, faire preuve de probité, d’intégrité, être issu du milieu d’intervention, être alphabétisé en français ‘’, a expliqué Rokhaya Gaye Ndour, coordinatrice des programmes juridiques du RADI .

Il faut aussi avoir ‘’une capacité de communication en langues nationales etc, chaque organisation partenaire doit mettre à la disposition du projet six para-juristes en veillant à l’équilibre genre’’, a-t-elle ajouté.

Selon la coordonnatrice régionale du RADI à Kolda, Marie Pierre Diop, ‘’ce projet contribuera à coup sûr à éveiller la conscience des populations cibles directes et indirectes des deux régions’’. Il permettra aussi de ‘’prévenir et prendre en charge les cas de violences exercées sur les personnes vulnérables’’, a t-elle dit.